Non seulement le mûrier géant des jardins donne des fruits énormes et juteux d'un noir brillant, mais il nous gratifie au printemps d'une floraison délicate. Les pétales rosés sont aussi fins que du papier de soie.
Cela bourdonne tout autour des branches longues de 3 mètres !
Les merles en sont très friands. Par malchance, ils consomment les fruits avant maturité alors qu'ils sont encore acides. Entre les framboises et les mûres, leur choix est fait : la généreuse baie noire. Le seul moyen de diminuer leur consommation est de leur remplir chaque jour un bain d'oiseau afin qu'ils puissent boire.
L'an passé, alors que les tiges ployaient sous le poids des fruits immatures, nous avons dû nous absenter 1 week-end. Malgré un copieux arrosage avant le départ, j'ai retrouvé les fruits parfaitement déshydratés le dimanche au retour. Enfer et damnation ! Nous avons juste grapillé quelques fruits rescapés. Aussi cet été si la chaleur est torride, je resterai pour l'arroser, foi de Magali !