Le taon femelle, par sa morsure, est vecteur de virus et bactéries. Il est posé sur coussinets, ce qui lui permet de se poser sur la peau de sa victime avec discrétion.
C'est la femelle qui a besoin de sang pour la ponte, tandis que le mâle se contente de nectar. On distingue le mâle de la femelle par l'écartement des yeux, séparés chez la femelle ( dichoptique ), contigus chez le mâle ( hoptique ).
Avec la pluie des dernier jours, les voilà de retour ! On s'en passerait ! Les femelles pondent de préférence dans la vase ou directement dans l'eau. De plus l'air doit être chargé en humidité pour favoriser leur sortie. Et comme on peut le vérifier en voyant l'état des vitrages, la pluie, sableuse, a laissé des traces de son passage.
Oh les coussinets ! Celui-ci était énorme. Aucun risque que je m'en approche sans la vitre entre nous. L'été dernier, qui fut humide, nous avons été envahis par ces gros taons. Ils nous suivaient sans relâche. Qu'il est désagréable de se sentir proie... S'ils étaient trop insistants, je trouvais refuge à l'intérieur.
Il paraît que porter des vêtements clairs nous rend plus difficilement visibles... Mais ils savent malgré tout nous repérer aux mouvements que nous faisons, à la chaleur et gaz carbonique que nous dégageons. Alors... rien de tel que d'appeler son homme à la rescousse, car l'insecte ne fuit pas à notre approche. Mon chéri a, à son actif, un joli score d'écrasements de taons. Merci, tu es mon Sauveur !